La reprise d’entreprise et de commerce
La reprise d’entreprise et de commerce est un grand moment dans la carrière d’un entrepreneur. En dehors de la maîtrise du métier, la nécessité de maîtriser tous les aspects juridiques, financiers, règlementaires et sociaux nécessite de s’entourer de compétences multiples.
Au-delà de la simple présentation de ces différents aspects, notre site commerces-en-direct.fr souhaite vous sensibiliser sur les différents aspects de la cession ou de la transmission de pme et entreprises et vous aider a vous réaliser dans votre projet.
Une évidence liée à la reprise est le bénéfice de l’existant. La reprise est presque deux fois moins risquée que la création ou la taux d’échec avoisine les 50%. On comprend d’ailleurs à la lecture de ces chiffres le peu d’empressement des banquiers à soutenir les créateurs. Avec un taux de survie de près de 80% après 5 années d’exercice, la reprise d’entreprise et de commerce semble de loin être la meilleure solution. Plus qu’un simple projet, la réussite d’une reprise d’entreprise est le fruit de mise en application d’un certain nombre de paramètres incontournable.
Préparez-vous changer totalement de mentalité et d’environnement par rapport a votre situation précédente. On ne devient pas chef d’entreprise « par défaut » en cherchant à se reconvertir ou trouver une solution de reclassement, mais bien par choix, avec une volonté de réussite à toute épreuve.
Justement, en termes d’épreuves, vous allez être servi. Le quotidien du chef d’entreprise est souvent semé d’embuches qu’il doit surmonter souvent seul. Préparer vous a essuyer des échecs dont il faudra ressortir plus fort.
Faites dès que possible un auto bilan de vos compétence et tâchez de les combler au plus vite vos lacunes (en comptabilité ou en informatique par exemple), de nombreuses formations sont a votre disposition, notamment dans les organismes consulaires, et bon nombre d’entre elles peuvent être prises en charges. N’orientez pas votre choix seulement sur le seul critère de la rentabilité de l’affaire que vous convoitez mais aussi sur sa potentialité et votre capacité à la développer.
Attention de ne pas choisir une activité dans laquelle vous ne vous sentez pas à l’aise ou pour laquelle vous n’avez pas d’affinités particulières, vous risquez vite de vous décourager. Lors de la prise de contact avec le cédant, demandez-vous si vous pourrez le convaincre de votre motivation à la reprise de sa société et si vous aurez la capacité a nouer avec lui de bonnes relations vous permettant de garder le contact pour un accompagnement durable ainsi que comme votre « ambassadeur » auprès des clients et fournisseurs.
Ne restez pas seul. De nombreux club et associations de jeunes entrepreneurs et repreneurs vous permettrons de trouver de solutions a vos problématiques ainsi que de monter un réseau local, relai de votre croissance. Lors de l’établissement du diagnostic financier, fiscal et social de la société de votre choix, faîtes attention de bien choisir votre analyste comme spécialiste de ce secteur d’activité. La seule analyse des chiffres bruts ne suffisent pas à avoir une vision moyen et long terme suffisante. Si le coût des honoraires d’un cabinet d’audit vous semblent important, n’oubliez pas qu’une analyse bâclée, incomplète ou impartiale peut vous couter beaucoup plus cher, voir faire capoter complètement votre projet si vous aviez sous-estimé les besoins en financement ou trésorerie.
Demander a votre entourage ce qu’ils pensent de votre projet, pour pourrez être surpris par leurs réaction. Cela vous permettra de bien leur faire comprendre vos motivations et le sens de votre projet en amont, plutôt que de devoir affronter leur incompréhension par la suite, alors que vous devrez concentrer toute votre énergie a la reprise. Les bonnes affaires ne sont pas toujours celle que l’on croit. La reprise d’une entreprise en difficulté, sans autre bagage que votre conviction de pouvoir faire mieux de votre prédécesseur est une erreur souvent commise. Le plan de reprise ou de sauvetage d’une entreprise en difficulté s’accompagne souvent de la nécessité d’une réinjection complémentaire de capitaux … sans le soutien du banquier. La reprise d’une entreprise en difficulté connait le maximum de chance de réussite lorsqu’il s’agit d’élargir son champ d’activité ou de reprendre une clientèle ou des moyens de production supplémentaires, rarement dans le cadre d’un redressement pur.
Ne critiquez jamais ouvertement le mode de management ou de gestion de votre prédécesseur, cela pourrait de retourner contre vous. Lors de votre arrivée, vous n’aurez pas assez de recul lors de votre arrivée pour savoir quel était le véritable degré d’attachement du personnel, des clients s et des fournisseurs au cédant. La transition doit donc s’effectuer dans la douceur et veillant à ne pas heurter les sensibilités. Au regard de tous les éléments précités, vous conviendrez que reprendre une entreprise dans de bonnes conditions nécessite un certain nombre de qualités. C’est pourquoi nous vous conseillons de vous faire accompagner ou « coacher » par un sénior spécialiste, ce qui vous permettra de vous appuyer sur son expérience et sa vision extérieure de votre entreprise. Son analyse et ses conseils impartiaux peuvent devenir le gage de votre réussite.